Un rapport de la DARES intitulé « Les métiers en 2030 : les créations d’emploi par secteurs et par métiers » est paru le mois dernier. Sans surprise, le secteur de la santé figure parmi les plus porteurs. Zoom sur le métier d’infirmier et l’une de ses spécialisations : le métier d’infirmier anesthésiste.
Infirmier anesthésiste : une spécialisation pour travailler au bloc et en réanimation
Un métier médiatisé
Ils ont fait parler d’eux en novembre dernier. Une grève a mobilisé des infirmiers anesthésistes dans plusieurs villes de France. En jeu : la reconnaissance d’un métier spécialisé. Sous les projecteurs durant la pandémie, les infirmiers anesthésistes ont assuré aux côtés des médecins anesthésistes la prise en charge de patients atteints d’une forme grave de la COVID-19. L’emploi pour infirmier anesthésiste est recherché. Mais, pour pouvoir l’exercer, il faut encore être titulaire d’un diplôme spécialisé.
Une formation spécifique
Le métier d’infirmier anesthésiste diplômé d’État ou IADE s’apprend en deux ans dans une école spécialisée. Pour l’intégrer, il faut déjà détenir son diplôme d’infirmier ou de sage-femme, et réussir le concours d’entrée.
Lieux d’exercice du métier d’IADE
L’IADE travaille le plus souvent en étroite collaboration avec un médecin anesthésiste. Ses missions vont de l’accueil du patient, à son réveil, en passant bien sûr par l’anesthésie. À l’hôpital, il exerce en blocs opératoires, mais aussi en salle de surveillance postopératoire. Il peut aussi être amené à travailler en service mobile d’urgence et de réanimation, plus connu sous ses initiales (SMUR).
Salaire d’un IADE et aide à l’emploi
Selon la grille de l’emploi des collectivités territoriales, son salaire brut en début de carrière est de 2085,28 € (premier grade, échelon 1). En fin de carrière, il se situe autour de 3300 € et 3500 €.
D’ici à 2030, le secteur de la Santé devrait continuer de recruter. De nombreux métiers existent. Si vous vous demandez comment s’organisent des études de médecine, sachez que la première année commune aux études de santé (PACES) n’existe plus depuis la rentrée 2020.
Le métier d’infirmier
Un rapport de la DARES, direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques du ministère du Travail, vient d’être publié. Il permet de faire le point sur les perspectives métiers d’ici à 2030. Sans surprise, ceux du secteur de la santé seront très demandés. « Les 4 métiers les plus créateurs d’emploi (entre 110 000 et 115 000 chacun) seraient les ingénieurs informatiques, les infirmiers-sages-femmes, les aides-soignants, les cadres commerciaux. » Retour sur le métier d’infirmier et plus particulièrement sur l’emploi d’infirmier anesthésiste.
Infirmier : un diplôme d’État
Le métier d’infirmier s’apprend dans un Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) dépendant du ministère de la Santé. Il s’agit d’un bac + 3 validé par un diplôme d’État d’infirmier (DEI). Il est obligatoire pour exercer.
Infirmier : un métier aux compétences relationnelles et techniques
L’infirmier dispense des soins préventifs, curatifs ou palliatifs. Il participe à la surveillance des malades de deux manières. D’une part, il leur administre des traitements sur prescription d’un médecin. D’autre part, il évalue leur état de santé, leur morale en échangeant avec eux. C’est donc un métier pour lequel il faut avoir des compétences relationnelles. Mais pas seulement. L’aspect technique des soins est également très important. Un infirmier distribue des médicaments, pose des perfusions ou encore contrôle les pansements.
Lieux d’exercice du métier d’infirmier
L’infirmier peut exercer dans divers endroits, auprès de différents publics. Ainsi, il travaille en hôpital, en libéral, dans un cabinet comme aux domiciles de patients. Il peut tout aussi bien être employé à l’infirmerie d’un établissement scolaire. Dans ce cas, ses patients sont des collégiens ou des lycéens. Après deux années d’exercice, il peut aussi choisir de se spécialiser notamment comme infirmier anesthésiste.