Malgré les remous de la crise pandémique qui frappe de plein fouet le monde entier, certains métiers sont toujours porteurs d’emploi. C’est le cas du domaine du transport qui continue d’embaucher ou de voir de nouveaux arrivants dans la profession. Tour d’horizon sur ce secteur qui permet de gagner sa vie, et ce, même en temps de crise.
Le domaine du transport a la cote
Depuis le début de la pandémie mondiale du Coronavirus, de nombreux salariés des domaines les plus touchés par la crise économique, comme les secteurs du loisir et de l’événementiel, ont été contraints de se reconvertir professionnellement.
Dernièrement, le domaine du transport a été particulièrement convoité par les concitoyens avides de devenir plus libres et indépendants. En rejoignant la tribu de chauffeurs-entrepreneurs, certains d’entre eux ont eu l’impression de reprendre leur vie en main.
De nos jours, il existe une myriade de professions liées au transport. En dépit de la pandémie mondiale, le domaine du transport et de la logistique continue d’embaucher de nouvelles têtes et voit notamment de nouveaux profils en reconversion, parfois due à la perte d’un emploi. Parmi les métiers de la route les plus plébiscités de France, on retrouve le statut de chauffeur de taxi qui peut s’exercer de différentes manières.
56 % sont des chauffeurs-entrepreneurs
Selon des chiffres récemment collectés, trois statuts principaux cohabitent dans la profession :
- Les artisans (56 %) qui conduisent leur propre véhicule ;
- Les chauffeurs locataires (27 %) qui louent une voiture à une entreprise spécialisée ;
- Les conducteurs salariés (17 %) qui travaillent pour le compte d’une société de taxis.
Comment devenir chauffeur de taxi ?
Avant de faire le grand saut pour devenir chauffeur de taxi, quelques conditions s’imposent. Il est vivement conseillé de préparer les épreuves de l’examen. Côté centres de formation agréés, les chauffeurs de taxi en devenir ont l’embarras du choix, surtout en région Île-de-France, où l’offre est florissante dans ce domaine.
Certains professionnels proposent différents cursus, comme la formation taxi à Créteil, qui permet d’apprendre le métier à son rythme avec des outils performants. Généralement, les tarifs oscillent entre différentes fourchettes de prix qui diffèrent en fonction des prestations proposées.
Cela peut aller d’un accompagnement personnalisé du candidat jusqu’à la préparation à l’examen, en passant par des services en matière d’assistance juridique.
Conditions préalables
Voici les impératifs à savoir avant de prendre la route :
- Premièrement, il faut être titulaire du permis B depuis au moins 3 ans (ou 2 ans en conduite accompagnée). En parallèle, l’obtention d’une attestation médicale prouvant les aptitudes à conduire (cerfa n°14880) délivrée par un médecin agréé est notamment exigée. Le casier judiciaire doit aussi être vierge sur le bulletin n°2.
- Deuxièmement, il faut avoir passé une formation et réussir avec succès un examen spécifique. En cas de réussite aux épreuves de l’examen, une carte professionnelle sera remise au candidat.
- Troisièmement, il faudra faire une demande ou acheter une licence, appelée ADS (autorisation de stationnement) et choisir l’un des statuts suivants : salarié, artisan ou locataire de la licence.
Les métiers liés au transport sont des emplois pérennes
Globalement, les professions liées au transport urbain sont financièrement intéressantes, et ce, même dans le cadre du service public. Que ce soit les conducteurs de bus, de train, de tram ou les chauffeurs de taxi, ce secteur d’activité est porteur d’emploi et contribue au bon fonctionnement de la société urbaine.
En somme, les transports en commun et les taxis sont aujourd’hui d’une importance capitale pour la vie du pays, car ils permettent à la population de se déplacer au quotidien. Par ailleurs, les métiers plus spécifiques comme les ambulanciers ou les facteurs sont tout aussi indispensables et font partie des professions qui ont sans cesse besoin de main-d’œuvre.